Dieu

Ou bien Dieu existe, ou bien Dieu est une invention des hommes.

Quoi que j’en pense, il s’agit d’un acte de foi de ma part:

Si Dieu existe: J’accepte que je ne peux ni le comprendre ni l’expliquer et que je ne peux le connaître que s’il veut se faire connaître à moi.

De grands hommes de science ont été convaincus:
En l’absence de toute autre preuve, la considération de mon pouce suffirait à me prouver l’existence de Dieu. Isaac Newton

Si Dieu n’existe pas: Je suis obligé de croire que j’existe par hasard, grâce à un processus évolutif qui, miraculeusement, ne partant de rien aboutit à un chef d’oeuvre, en violant constamment les lois fondamentales de la science et du simple bon sens. Avez-vous déjà constaté que les choses s’amélioraient par elles-mêmes lorsque vous les laissiez à l’abandon? Moi pas!

Voici le témoignage courageux d’un savant contemporain athée: Jean Rostand. En tant que biologiste et évolutionniste il donne ses conclusions:
On ne peut que croire en l’évolution, on ne peut jamais que croire, et toute la différence est entre les sages qui savent qu’ils croient et les téméraires qui croient qu’ils savent.

Voltaire lui-même, dans ses « Satires », est obligé de dire:
L’univers m’embarrasse, et je ne puis songer
Que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger.


Les dieux des religions

Ignorant la révélation biblique des hommes et des peuples ont élaboré des concepts de Dieu: des dieux bien souvent semblables à eux-mêmes. Ce qui a fait dire à Napoléon Bonaparte: entre le christianisme et n’importe quelle autre religion, il y a un abîme, la distance de l’infini.

La mythologie grecque vénère les forces de la nature. Les divinités grecques sont des êtres aux meurs libres, trônant sur l’Olympe et dominant la vie des hommes, tout en leur étant physiquement et spirituellement semblables, y compris dans leurs faiblesses.

La mythologie romaine fut influencée par la mythologie grecque. Nous y retrouvons la divinisation des forces de la nature ou encore des matérialisations de vertus ou de maux.

Le panthéisme identifie Dieu à l’univers; il accepte une entité (appelée l’Absolu, le Tout, la Force Suprême) qui est infinie mais qui n’est pas une personne.

L’hindouisme (ou brahmanisme) Brahman, l’Absolu est l’Esprit suprême universel; il n’est pas adoré mais est l’objet de la méditation des sages. Dans la triade Brahma-Vishnu-Civa, Brahma est la « cause première de tout être ». L’hindouisme accepte l’existence de dieux innombrables.

Le bouddhisme est une philosophie plutôt qu’une religion. Il n’y a ni dieu, ni créateur, ni créature, ni « moi », ni ciel, ni enfer. Le bouddhiste aspire à atteindre le nirvâna (état de non-existence) pour échapper au cycle infernal des réincarnations et de la souffrance.

Le confucianisme s’intéresse principalement au bien-être de l’homme et à la vie pratique. Confucius s’est basé sur les anciennes pratiques chinoises: la vénération du ciel et le culte des ancêtres. Le ciel est considéré comme une puissance impersonnelle.

Le shintoïsme est fondé sur la déification des forces de la nature, le culte des ancêtres, la morale du confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme. Il vénère d’innombrables dieux personnels, mais qui ne sont pas infinis. De plus, il déifie la famille impériale japonaise.

L’animisme consiste à croire que les objets sont animés par des esprits dont il importe de gagner la faveur par des sacrifices et des pratiques magiques. Il s’accompagne toujours du fétichisme et du culte des ancêtres. L’animisme admet pourtant l’existence d’un être créateur, mais celui-ci est inaccessible.

L’islam mérite une place à part. Récent (6ème siècle après JC), l’Islam est une religion monothéiste. Le Coran reconnaît l’inspiration de la Bible et se propose de « confirmer les livres sacrés » (Sourate 2.91) mais le lecteur de la Bible et du Coran se trouvera vite dans une impasse: il y a une contradiction fondamentale quant à la personne de Jésus Christ, quant à son oeuvre et quant au moyen d’être réconcilié avec Dieu. Le Dieu du Coran est le Dieu de l’arbitraire, indifférent à ce qui se passe ici bas. Les musulmans sont donc fatalistes. Les 5 piliers de l’Islam sont: la confession d’Allah et de Mahomet, la prière, l’aumône, le jeûne du Ramadan et le pèlerinage à la Mecque.


Dans le respect de chaque croyance souvenons-nous que la sincérité n’est pas la vérité.


Le Dieu de la Bible

Dieu est unique

Le Dieu de la Bible se présente comme l’unique et seul vrai Dieu:
Moi, je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre; il n’y a point de Dieu si ce n’est moi. (Esaïe 45.5), balayant d’un seul coup toutes les conceptions humaines.

Dieu est le Créateur

Si vous ouvrez votre Bible à la première page vous pourrez lire:
Au commencement Dieu créa les cieux et la terre (Genèse 1.1).
Au commencement Dieu: c’est son existence éternelle, il est.
Au commencement Dieu créa: c’est son activité première, il fait.

Ainsi la révélation de Dieu nous amène immédiatement à une double constatation: Il est grand et infini, nous sommes petits et limités.

Dieu est a une personnalité et il est esprit

Si « Dieu est esprit » (Jean 4.24) il se révèle comme étant « doué de personnalité »: il pense, a une intelligence et une volonté, choisit, agit selon un plan. Il a la capacité de communiquer et de parler avec les hommes. Il a des sentiments car il aime et a été manifesté dans la chair en Jésus pour nous sauver. Nous pouvons le voir qu’au travers de Jésus. « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même » (2 Corinthiens 5.19).

Dieu a-t-il un nom?

Dans l’Ancien Testament – écrit en hébreu – Dieu se présente sous plusieurs noms différents. Celui qui est le plus employé est un ensemble de 4 consonnes (YHWH) qui est imprononçable actuellement. Ce « Tétragramme » contenant la racine du verbe ETRE peut être traduit par « IL EST » ou par « L’ETERNEL ». Certains le rendent par YAHWEH ou par SEIGNEUR.
Dans le Nouveau Testament – écrit en grec – le « Tétragramme » n’est jamais employé. Il est rendu par « SEIGNEUR ». Jésus est venu révéler le PERE et ainsi placer ceux qui croient dans une relation filiale avec Dieu.

Christ est le seul à pouvoir incarner le sens du nom, car il est Dieu manifesté dans la chair afin de nous racheter. Selon le message prophétique d’Ésaïe
7 : 14, le nom du Messie sera « Emmanuel », qui signifie « Dieu avec nous », et le nom de Jésus accomplit littéralement cette signification (Matthieu 1 : 21-23).

Dieu investit le nom de Jésus de toute sa puissance et de toute son autorité. Jésus est « au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance,
de toute dignité, et de tout nom qui peut être nommé, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir
» (Éphésiens 1 : 21). Jésus
dit : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28 : 18) et « Je suis venu au nom de mon Père » (Jean 5 : 43).

Les oeuvres et les paroles de Jésus sont en fait celles du Père, qui est incarné dans le Fils (Jean 5 : 17, 8 : 28, 10 : 30, 37-38) : « Ne crois-tu pas que je suis
dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les oeuvres
. »
(Jean 4 : 10)
Le nom de Jésus représente également la véritable présence de Dieu : « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Matthieu
18 : 20). En Jésus se trouve la plénitude de l’Esprit de Dieu : « Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement
en lui
» (Colossiens 2 : 9-10).

Les attributs divins

Dieu est Eternel, Omniscient (sait tout), Omnipotent (tout-puissant), Omniprésent (présent en tout lieu), Infini, (il ne connaît aucune limitation), Immuable (il ne change pas), Saint, Juste, Amour.

Dieu est Sauveur

Le Père a pourvu à notre salut par le Fils (Jean 3.16).
Il a accompli l’oeuvre de notre rachat (Matthieu 1.21).
Par le Saint-Esprit, il opère la régénération dans nos cœurs (Tite 3.5). Découvrez le Dieu de la Bible!

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