« Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » (1 Jean 1.7)
INTRODUCTION
La seconde épître de Jean est une courte lettre personnelle adressée à une amie que l’apôtre nomme « Kyria, l’élue » (dame en grec).
Jean se nomme lui-même : l’ancien. Les anciens, ou les pasteurs, étaient les
serviteurs ordonnés officiellement dans les églises locales. Pourtant, le mot utilisé ici se réfère plutôt à son grand âge, qu’à une responsabilité officielle. Le mot « ancien » aurait pu être traduit par « l’aîné ou l’âgé ».
Les théologiens n’ont jamais pu identifier qui était cette dame élue. Selon certaines interprétations, il s’agirait d’une référence à une église locale près d’Éphèse. Et dans ce cas, les enfants seraient des chrétiens qui glorifieraient le Seigneur dans une assemblée locale. D’autres pensent qu’il s’agirait d’une dame importante qui habitait près d’Éphèse. Il est aussi possible que sa demeure était un lieu de réunion pour l’église locale. Jean connaissait certainement ses enfants, et il les avait rencontrés récemment dans sa congrégation.
Le but de cette épître était d’avertir l’église au sujet de l’hérésie, et d’empêcher les relations avec des faux docteurs (enseignants). En ce temps de l’histoire de l’Église, il y avait beaucoup de prédicateurs qui voyageaient d’église en église. Certains étaient des faux docteurs qui contredisaient la doctrine fondamentale de l’Église.
Si nous étudions l’importance de demeurer dans la vérité, nous découvrirons le
sérieux, et les résultats tragiques de l’influence de ceux qui prêchent une fausse
doctrine.
I) LES CONDITIONS REQUISES POUR MARCHER DANS LA VERITE
Tout le monde n’admet pas les qualifications pour marcher dans la vérité. Avant
qu’un homme ou une femme, puisse marcher dans la vérité, il ou elle doit être une personne de vérité !!!
Bien que le thème de cette étude soit premièrement le respect de la doctrine
apostolique de la Bible, il est impensable qu’un homme, ou une femme croyant ne soit pas honnête, et intègre dans tous les domaines de sa vie. C’est une farce
monstrueuse que de témoigner croire dans la véracité de l’unité, le baptême au
nom du Seigneur Jésus, et ne pas prendre garde à la vérité dans les affaires
quotidiennes. Une personne qui est malhonnête et tricheur dans son travail ne
pourra jamais marcher dans la vérité, jusqu’à ce qu’il se repente de toutes les choses fausses de sa vie.
Si une personne aime la vérité, elle recherchera toujours la vérité. Elle ne sera pas intéressée par le développement d’arguments flatteurs, mais plutôt par la simple proclamation de la vérité scripturaire. Un homme qui aime et qui pratique la vérité, ne sera jamais embarrassé, ou offensé, si l’un de ses amis éclairés l’averti de points sur lesquels il était dans l’erreur. Il sera toujours reconnaissant d’avoir été guidé dans la vérité.
La vie d’église ne sera jamais un esclavage pour lui, bien au contraire. La faim
sincère de son âme sera toujours dirigée par le désir de connaître une assurance
positive : « Mais que dit l’Écriture? » (Galates 4:30).
II) LE CHEMIN DU CROYANT
Quand une personne marche par définition, elle ne peut rester immobile. Elle va de l’avant ! Mais en dehors du mouvement il est extrêmement important d’avancer dans la bonne direction. Il est aussi essentiel qu’il marche dans la lumière afin de voir clairement le chemin. Il n’y a donc aucun danger de trébucher quand le chemin est bien délimité et éclairé. La Parole de Dieu est la vérité. Elle est absolue. Il n’y a rien qui ne puisse être plus vrai. Soit nous croyons, obéissons, et marchons à la lumière de la vérité, ou alors nous marchons dans les ténèbres et dans l’erreur. Il est impossible de marcher dans la vérité si nous ne marchons pas aussi dans l’amour. Dans la Bible, l’amour et la vérité sont étroitement associés. L’Apôtre Jean exhorte la dame élue et ses enfants à la lumière du commandement reçu depuis le commencement, à savoir, s’aimer les uns les autres.
Si nous marchons selon les commandements de Dieu, cela signifie que nous
obéissons à Ses commandements ! Chaque commandement de Dieu est donné pour être obéit. Ce n’est pas difficile d’obéir car Ses commandements ne sont pas des fardeaux ou des oppressions (1 Jean 5:3).
Marcher dans l’obéissance, c’est obéir avec tout son coeur dans un bon esprit. C’est une farce que d’obéir avec un coeur entrouvert, et encore en partie dans le monde. Obéir aux commandements de Dieu, c’est marcher main dans la main avec l’amour de Dieu. 1 Jean 5:2 : « Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. »
Quand une personne aime le monde elle trouvera toujours les commandements de Dieu pénibles. Elle obéira sans bonne volonté, et avec beaucoup de répugnance. A cause de cela, elle ne pourra jamais expérimenter la victoire, et la joie que Dieu désire lui donner.
III) LES MOYENS D’ESQUIVER
L’apôtre avertit au sujet de ceux qui amènent la tromperie. La tromperie est une
arme de Satan. Il est naturel pour nous d’accepter quelque chose qui paraît
raisonnable et logique. Pourtant, si c’est une erreur, la tragédie peut en être le
résultat malgré la confiance que l’on y a mis.
« Telle voie paraît droite à un homme, Mais son issue, c’est la voie de la
mort. » (Proverbes 14:12)
La vérité ne peut être comprise que par la révélation divine. Cela ne vient pas du propre raisonnement humain. C’est pourquoi, il est dangereux d’écouter quelqu’un qui parle peut-être raisonnablement, mais qui ne croit pas dans la Bible, la révélation de Dieu et de la vérité. Il peut être élégant, posséder beaucoup de charisme, avoir une personnalité positive, mais si ses paroles ne sont pas en accord avec les Écritures, Il est trompeur et doit être tenu à l’écart ou évité.
Il est vrai que le péché est la transgression de la Loi. Pourtant, certaines personnes sont dans l’erreur en pensant que les oeuvres de la chair sont les seuls péchés. Chaque péché de la chair est sérieux, et sans la repentance et le pardon, la transgression conduit à la perdition éternelle. Cependant, la transgression n’est pas limitée aux oeuvres de la chair. La tromperie qui conduit à la désobéissance est aussi une transgression. Ce fut l’expérience d’Eve : « Ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression » (1 Timothée 2:14).
L’Apôtre Paul écrivait aux Galates au sujet de l’apostasie comme étant une
transgression : « Car, si je rebâtis les choses que j’ai détruites, je me constitue moi-même un transgresseur. » (Galates 2:18)
Il ne doit y avoir aucun compromis avec les faux enseignements. Si les faux
enseignements ne sont pas considérés, de ce fait, il n’y aura aucune relation avec les faux enseignants. Ils ne seront pas encouragés. Une personne ne peut écouter une fausse doctrine sans en être contaminée. Il nous faut donc connaître la différence entre la vérité et l’erreur, mais si nous écoutons de faux docteurs, d’autres aussi écouteront celui qui les conduira dans la tromperie, ou la séduction, et par conséquent à la destruction.
IV) LE BOUT DU CHEMIN
Tous les chemins que nous suivons arrivent au bout tôt ou tard. Nous ne pouvons voyager sur un chemin éternellement. C’est pourquoi, il est important de prêter attention aux mensonges, ou aux tromperies qui existent au bout du chemin.
Jésus a parlé de deux chemins : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. » (Matthieu 7:13-14)
Pour le raisonnement humain, il est plus facile de marcher sur un chemin large où l’on peut avoir beaucoup de compagnie. Mais à l’heure du choix de la direction à suivre, il est très important de considérer la fin de toutes choses. Si nous sommes intelligents, nous choisirons la direction qui conduit à la vie, même s’il n’y a que peu de monde. Il y a beaucoup de bénédictions réservées à ceux qui marchent dans la vérité. L’un de ses premiers effets est la jouissance de la joie, de la liberté, et de la victoire.
Jésus a déclaré que nous sommes Ses disciples si nous demeurons dans Sa Parole. Et parce que nous demeurons dans Sa Parole, nous connaîtrons la vérité, et cette vérité nous affranchira, c’est à dire nous rendra libres. Les chaînes de l’impiété sont détachées. Les liens du péché sont rompus ! Le vrai disciple du Seigneur est délivré de l’ignorance, de la superstition, et de la crainte. Il a aussi été libéré des remords et de la condamnation. Il n’y a aucune excuse à être séduit. Si Jésus demeure dans le coeur d’un croyant, cette personne deviendra un vrai disciple, et connaîtra la vérité.
Marcher dans la vérité apporte une grande joie et la victoire. A la fin de ce voyage, il y a l’éternité et la gloire du Royaume de Dieu. Même si ce chemin n’est pas très fréquenté, il existe une précieuse communion des membres du peuple de Dieu qui marchent pas à pas à la lumière de la vérité.
CONCLUSION
En récapitulant cet enseignement, nous accentuerons l’importance « d’aimer la
vérité ». La marche dans la vérité n’est pas influencée par le temps de la saison.
La valeur de la vérité ne peut être montrée clairement que par la foi dans la Parole de Dieu, et l’obéissance à la vérité sauvera une personne. Il n’y a aucun salut dans la séduction ni dans l’erreur, qui conduisent généralement à la désobéissance et à la rébellion. Par contre, l’obéissance dans la vérité assurera au croyant une place avec Jésus dans le royaume divin.
Marcher dans la vérité rapporte des bienfaits. L’expérience de la délivrance de la puissance du péché se joint à la joie, et la paix d’appartenir au peuple saint. Il y a la réjouissance de la communion fraternelle dans l’église, et finalement l’assurance de passer éternité dans la présence de notre Seigneur Jésus.
BUT
Savoir reconnaître les bons et fidèles hommes de Dieu est la vertu
d’une église en bonne santé. La plupart sont plus reconnus par leurs
bonnes oeuvres, plutôt que par beaucoup de paroles.
LECTURE:
3 Jean
