Le message de la Bible

Le roi David, le berger Amos, le médecin Luc… au total plus de 30 auteurs différents ont composé ce qui fait au final la Bible. Ecrits sur une période de plus de seize siècles, dans des styles littéraires variés, en langue hébraïque, grecque ou araméenne, ces livres ne sont pas conservés  séparément, mais mis ensemble pour former Un livre, Le livre. Pourquoi ?

Parce que la Bible a ceci de particulier : tous ces textes proviennent d’hommes qui ont été inspirés par Dieu pour témoigner d’une même histoire d’amour, d’une même relation merveilleuse mais pourtant douloureuse : celle de Dieu avec les hommes.

La promesse de l’Ancien Testament

Au début, tout avait bien commencé, nous dit la Bible. Les êtres humains, dépendants de Dieu, vivaient en harmonie avec lui et entre eux. Il était leur source de Vie, leur Force, celui de qui émane l’Amour. Il était aussi leur guide, celui qui leur montre ce qui est le mieux pour eux. Mais voilà qu’un jour tout a dérapé. L’homme a voulu vivre sans Dieu, s’assumer seul, décider par lui-même ce qui est bien et ce qui est mal. Cet acte crucial pour le devenir de l’humanité, c’est ce que la Bible appelle le péché originel, acte qualifié d’orgueil, car c’est se faire l’égal de Dieu, se croire autonome, autosuffisant.

Ce péché est la cause de toutes les maladies et de tous les maux qui existent sur terre, nous disent encore les textes. Car par cet orgueil fondamental, le mal est entré en l’homme et dans la nature. Folie, démesure, convoitise, vol, meurtre, mensonge, viol, sévices, domination, tromperie, maladie, mort : voilà ce que l’homme, créé bon, généreux, altruiste, a récolté. À chaque acte, à chaque parole, à chaque pensée, l’homme se voit maintenant divisé en deux : d’un côté vouloir le bien, de l’autre être poussé à ne penser qu’à soi. La vie lui est devenue dure et sans pitié, alors qu’elle avait été facile et agréable. (tout cela est raconté dans le premier livre, « la Genèse », et expliqué par l’apôtre Paul dans son épître aux Romains).

Blessé, trahi, Dieu continue pourtant à aimer l’homme. Il ne cesse de vouloir restaurer la relation avec chacun, chacune, tant qu’il est encore temps, tant que la mort n’a pas fait son oeuvre. Pour cela, il a d’abord choisi de se former un peuple à part parmi les autres : un peuple auquel il se révélera et auquel il redonnera le sens du bon, du bien, du beau, du juste. Ce peuple, c’est Israël. La nouvelle relation qui l’unira à ce peuple sera une Alliance, terme le plus fort pour désigner l’union entre deux parties. Car il s’agit bien d’une union. D’un côté Dieu veut bénir ceux qui le reconnaissent comme seul Dieu, de l’autre il appelle les hommes à suivre ses préceptes, a avoir des exigences morales et à pratiquer l’amour.

L’Ancien Testament, la première alliance, rapporte les aléas de la relation entre Dieu et les Juifs, depuis leur apparition dans l’histoire jusqu’au IVe siècle avant Jésus-Christ. Cette relation houleuse -tantôt harmonieuse, tantôt désastreuse- finira malheureusement par la rupture. Lassé de leurs trahisons à répétition et de leur mauvaise volonté à faire le bien, Dieu les corrigera. Ils perdront leur relation avec lui et le pays qu’ils possédaient. Cependant, parce que Dieu aime d’un amour sans limites et parce que lui est toujours fidèle à sa parole, il leur promet une chose fantastique : un jour, il suscitera un envoyé spécial pour délivrer définitivement les êtres humains de leur péché, pour leur assurer une éternité de joie et pour donner aux Juifs une terre bien à eux. Cet envoyé, c’est le Messie (annoncé par les prophètes).

La promesse accomplie : le Nouveau Testament

Selon les propres dires de Jésus-Christ, il est le messie annoncé. C’est par lui que Dieu veut réconcilier tous les hommes avec Lui, pour former un peuple de toute race, régi par une nouvelle alliance. C’est une alliance définitive, qui fait de la première quelque chose de nécessaire mais de dépassé, et qui n’est pas appelée à être complétée par une autre. Car Jésus est Dieu incarné. (C’est pour cela qu’on appelle l’Ancien Testament, ancienne alliance, et la nouvelle : Nouveau Testament).

En Jésus-Christ, Dieu vient vers nous une fois pour toute et désire construire une relation personnelle avec chacun d’entre nous : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle »   (Evangile de Jean ch.3 v.16) « or la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Evangile de Jean ch.17 v.3).

Car en Jésus-Christ, Dieu donne à l’homme le seul et véritable moyen d’en finir définitivement avec ce péché qui lui gâche sa vie, le coupe de Dieu et le conduit à la mort. L’ancienne alliance n’avait que la promesse de cette délivrance. Jésus en offre la réalisation. En effet, il a volontairement donné sa vie à notre place ; il est mort pour chacun(e) d’entre nous, en prenant sur lui notre propre péché. Puis il a vaincu cette puissance du mal et a été ressuscité pour remonter au ciel. Ainsi, il nous offre une vraie et définitive libération par rapport au pouvoir du mal. Il nous permet de commencer une relation d’intimité, d’échange et d’amour avec Dieu. Il nous communique sa force pour vaincre les tentations du mal et aimer notre prochain.

C’est maintenant à chacun (e) d’entre nous de se positionner fasse à l’offre que Dieu nous fait. Il ne peut rien nous proposer de plus : il s’est donné lui-même tout entier. Mais son amour, sa présence ne peuvent devenir concrets dans notre vie que si personnellement nous lui confions notre vie en retour. Cela ne veut pas dire se faire religieux ou religieuse. C’est simplement remettre Dieu à sa place : la première place dans notre vie. Lui seul peut véritablement nous combler et nous donner ce dont nous avons besoin pour être heureux. Nous pouvons l’accueillir dans notre coeur en l’y invitant, là où nous sommes. Alors il se manifestera à nous, comme il l’a promis.

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