Plusieurs versions du Nouveau Testament ?
Le Nouveau-Testament est la deuxième partie de la Bible. Il raconte l’histoire de Jésus (dans les Evangiles), celle des premiers chrétiens (livre des Actes des apôtres) et contient des lettres d’édification pour la foi chrétienne (les épîtres, l’Apocalypse). Chaque livre qui le constitue a, dès sa rédaction, été copié en de multiples exemplaires afin d’être donné à lire aux chrétiens de par le monde. En effet, Jésus avait fait comprendre à ses disciples qu’ils ne devaient pas garder la connaissance pour eux-mêmes et utiliser leur savoir pour dominer les autres. Au contraire, ils devaient instruire les gens et les aider à améliorer leur relation avec Dieu. Dieu veut être proche de tous, accessible à tous.
Le Nouveau Testament a été écrit en grec, car au premier siècle de notre ère, c’était la langue parlée dans tout l’Empire Romain. Plus tard, lorsque le latin a supplanté la langue grecque, les chrétiens ont traduit les livres dans la nouvelle langue. Jusqu’à aujourd’hui, le Nouveau Testament est toujours traduit dans les langues maternelles des peuples, afin d’être accessible au plus grand nombre, et retraduit dans le langage le plus actuel pour les versions déjà existantes.
Ce souci de rendre la « Parole de Dieu » abordable à tout-un-chacun a donné argument à ses détracteurs pour affirmer haut et fort qu’à force de transmissions et de traductions, le Nouveau Testament que nous lisons de nos jours n’a plus rien à voir avec celui des origines. Il aurait perdu son authenticité, donc son autorité pour les hommes. C’est mal connaître que toutes les traductions qui ont été effectuées jusqu’à aujourd’hui sont toujours retournées aux origines, et ont été élaborées à partir des plus vieux textes en notre possession (elles ne sont jamais dérivées les unes des autres). Ces textes peuvent être considérés comme identiques aux originaux, tant leur conformité est évidente.
Comment pouvons-nous être sûrs de ce que rapportent les textes ?
Nous savons que le
Nouveau Testament que nous avons aujourd’hui est identique à l’original pour
plusieurs raisons. Le fait qu’il soit identique est le gage que ce qu’y
rapportent les auteurs s’est bien passé comme ils le disent, puisque plusieurs
témoins pouvaient valider leurs propos.
– nous avons à notre disposition plus de 5000 manuscrits grecs du Nouveau
Testament.
– ces textes ont été trouvés peu de temps après leur date d’écriture, et peu de
temps après les faits qu’ils relatent.
Dans le cas de l’Evangile de Jean par exemple, il ne s’est écoulé que 40 ans entre sa rédaction et la circulation d’une ses copies retrouvée en Egypte. Ceci est une garantie absolue contre toute falsification, du fait qu’il existait encore des témoins vivants de Jésus-Christ, au moment de la diffusion des écrits. Ceux-ci auraient pu aisément contester et rectifier les erreurs s’il y en avait eu.
– les textes sont à 99,5% en accord les uns avec les autres.
Le nombre impressionnant de manuscrits en notre possession rend le Nouveau Testament beaucoup plus sûr que les textes très connus et reconnus des auteurs antiques.
Saviez-vous par exemple que son intégrité textuelle est plus certaine que les écrits de Platon ou l’« Iliade» d’Homère :

Lorsque l’on compare les textes des différentes copies, on s’aperçoit qu’ils sont quasiment identiques. L’orthographe varie parfois, certains mots varient aussi, mais tout cela s’est avéré sans conséquence sur le texte lui-même. Par exemple trois livres différents décrivent l’écriteau accroché sur la croix au-dessus de la tête de Jésus, où était écrit : « Cet homme est Jésus, le roi des Juifs » (Evangile de Matthieu), « Le roi des Juifs » (Evangile de Marc), « Jésus de Nazareth, roi des Juifs » (Evangile de Jean). Ces phrases ont le même message, malgré leur divergence sur la forme. En grec, il n’existe pas de symboles pour indiquer qu’une phrase est une citation. Ainsi, les auteurs ci-dessus ont pu soit paraphraser, soit parler directement, sans que l’on puisse le savoir aujourd’hui, ce qui pourrait expliquer les différences subtiles entre ces phrases. Les variantes sont même notées dans nos Bibles, pour plus de sécurité.
Le Nouveau Testament est en réalité le document le plus digne de confiance de l’humanité.
Tout ceci montre que la transmission du texte original jusqu’à nous est plus que satisfaisante. Les faits relatés par le Nouveau Testament sont historiques, rapportés également par des auteurs non chrétiens de l’époque et donc mieux établis que beaucoup d’autres événements de l’Antiquité.
Jésus a donc bien existé, a fait des miracles, et est bien ressuscité. A chacun donc maintenant de se pencher sur cette histoire et de se laisser interpellé ou non par elle…
